Télétravail et flex office

Télétravail, flex office, co working : tendances et prévisions

Le télétravail s’est imposé pour une partie croissante des salariés

Si dans la période avant Covid, le télétravail avait ses adeptes et ses détracteurs, une minorité d’entreprises en France y avaient recours, et encore, de manière souvent exceptionnelle. Avec plus de 4000 accords d’entreprise sur le télétravail signés l’an passé par rapport à 2017 (390 accords collectifs), le télétravail s’est désormais imposé comme la nouvelle normalité en matière d’organisation du travail. D’après le baromètre 2022 de l’ANDRH, 74% des organisations interrogées pensent qu’un format de 2 jours en distanciel est un bon format.  

C’est un véritable enjeu pour les RH puisqu’aujourd’hui, le télétravail est un levier d’attraction et de fidélisation des talents : 66% des salariés recherchent en critère n°1 un bon équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Phénomène encore plus marqué pour certaines populations, 53% des 18-24 affirment envisager de démissionner si leur entreprise ne leur permet pas de travailler à distance. (Source : Etude Fidélisation des Talents Nibelis 2022) 

Future of work : quelles sont les autres tendances ?

Au-delà du télétravail, les salariés sont à la recherche d’une flexibilité croissante.

  • D’après une étude menée par Malakoff Médéric sur la qualité de vie, 45 % des salariés pensent que des horaires de travail plus souples augmenteraient leur bien-être, donc leur productivité.  Et 62% des salariés estiment que les horaires standard du 9h-17h ne sont plus adaptés à la société (étude OpinionWay2022).
  • Un certain nombre d’entreprises réfléchissent ou testent la semaine de 4 jours. A l’instar de TotalEnergies dont le PDG déclarait en 2021 regarder de près le sujet, d’autres entreprises sont passées à l’action, telle que le cabinet de Conseil Accenture ont mis en place un modèle ultra flexible pour permettre aux collaborateurs d’organiser leur emploi du temps selon leurs besoins : semaine classique de 5 jours, passer à quatre jours, changer de rythme chaque semaine, … « L’objectif est d’accroître leur bien-être et de leur donner envie de rester dans l’entreprise, développe Jacqueline Haver-Droeze, DRH d’Accenture France. C’est aussi un argument pour recruter. » En plus, l’entreprise propose un modèle de « télétravail à la carte », où les collaborateurs sont libres de télétravailler autant qu’ils le souhaitent.
  • Toujours dans cette logique et quête de flexibilié, le co working a le vent en poupe : près de 7500 espaces en création d’ici à 2025, les chaines se multiplient dans les villes. Ces espaces permettent aux salariés de travailler dans un milieu favorisant la créativité et les échanges, tout en ayant à disposition tout le confort de bureaux traditionnels… 

Ces différentes évolutions ont toutes comme conséquence un impact immobilier certain : 53% des professionnels de l’immobilier s’attendent à ce que les volumes de bureaux loués par les entreprises diminuent d’ici 5 ans… (Source : Etude EY )

Risque ou aubaine pour les entreprises, quoiqu’il en soit 2 jours de télétravail par semaine permettraient de réduire la surface de bureaux de 27% et les coûts associés !  

Le besoin de repenser l’entreprise de demain et de les outiller

On le sait, le télétravail a également des impacts négatifs qu’il faut gérer. Beaucoup d’entreprises sont en mode test and learn et commencent à prendre en compte les aspects suivants : 

  • Le rôle du manager, clé de voûte dans le dispositif, évolue : il doit apprendre à gérer des équipes qui se rencontrent moins, tout en garantissant la cohésion et la productivité. De nombreuses entreprises mettent en placent des formations managériales sur le sujet. C’est également au manager de faire appliquer le droit à la déconnexion au sein de ses équipes, quand on sait que, paradoxalement, quand il n’est pas encadré, le télétravail peut favoriser la surcharge de travail et les burn-out. 
  • Il faut repenser le rôle et l’organisation des bureaux à court terme. Gervais Pelissier, DG Adjoint d’Orange en charge de la transformation, a des convictions fortes. Les salariés viennent avant tout au bureau pour rencontrer leurs collègues, le bureau doit garder son rôle de lien social et favoriser la créativité et les échanges. “Le bureau n’est pas mort mais va évoluer. Je pense que les sièges de plusieurs milliers de salariés seront remplacés par des sièges beaucoup plus réduits de quelques centaines de collaborateurs. Dans notre nouveau siège d’Issy, on a réduit les espaces de travail et à l’inverse multiplié les espaces collaboratifs.” 
  • Clairement, les entreprises, les RH et les managers ont besoin d’outils pour gérer le flex office, savoir où se trouvent les salariés, éviter les dépenses inutiles et le gâchis alimentaires liés à l’absence de planification du télétravail, prévoir également la bonne affectation des ressources et salles de réunion…. Heureusement, tout cela est rendu possible grâce à des solutions telles que Semana, solution de flex office nouvelle génération et partenaire de Nibelis qui permet de gérer le télétravail des collaborateurs. Pour ceux qui désirent en savoir plus et découvrir ces solutions, vous pouvez accéder au replay du webinar sur le sujet.

 

En conclusion, on constate que si la flexibilité du travail sous toutes ses formes a de beaux jours devant elle, encore renforcée par les politiques actuelles en matière de RSE et de sobriété énergétique, il est nécessaire pour les entreprises de repenser leur modèle et d’équiper les salariés, managers et équipes RH des bons outils. les politiques RSE et la sobriété énergétique vont renforcer le besoin de télétravail et de flexibilité. 

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