The “great break-up” ou grande séparation !
Out la grande démission, la dernière tendance est la grande séparation ! On constate d’après une étude conduite par le très sérieux cabinet de conseil Mc Kinsey, que le taux de départ des femmes manager semble atteindre des records. En effet, pour une femme promue manager, 2 autres vont démissionner. On sonne l’alarme !
Au départ, un constat féminin venant des US
Tout vient des US où les chiffres sont accablants, 37% des femmes cadres se sentent discriminées et moins rémunérées que leurs homonymes masculins. Quels sont leurs blocages ?
- Des contraintes d’agendas, des difficultés à concilier vie de famille et vie professionnelle,
- La non-maîtrise des jeux politiques auxquels certains s’adonnent avec succès pour monter les échelons
- La reconnaissance ou la promotion d’une personne accaparant le fruit de leur travail !
Le phénomène du plafond de verre n’est pas nouveau : les femmes mettent 2 fois plus de temps que les hommes à devenir senior dans leurs fonctions aux yeux de la hiérarchie ! Ce qui est nouveau en revanche est l’ampleur de la réaction des femmes, à l’origine du grand “break up” et qui s’inscrit lui-même dans le cadre plus général de la “grande démission”.
Et qu’en est-il du problème français ?
Dans l’hexagone, 38% des femmes cadres souhaiteraient plus de flexibilité dans leurs fonctions. C’est d’ailleurs, une des causes les plus fréquentes de démissions constatée ces deux dernières années. Aujourd’hui, on constate que les femmes cadres ont une conception de l’exercice du pouvoir beaucoup plus collective et centrée sur les résultats que celle qui pouvait prévaloir dans le monde de l’entreprise d’hier. De plus, ces femmes ne comprennent pas l’intérêt d’être au pouvoir juste pour être en mesure de jouir d’un rapport dominant/dominé. Un management plus raisonné devrait se mettre peu en place dans les sociétés.
Les sociétés jouent-elles vraiment le jeu ?
Depuis la pandémie, les sociétés sont devenues plus sensibles à l’importance de la diversité et à l’équité. Alors que, paradoxalement, les femmes sont de plus en plus nombreuses à être évincées de la population active. Ce qui pourrait amener les femmes leaders à quitter les entreprises qui n’ont pas de culture inclusive pour intégrer celles qui en ont et, ainsi, se donner la chance d’équilibrer leurs vies personnelle et professionnelle.